Clément
le cossec

Homme de foi et de conviction, Clément Le Cossec (1921 – 2001) a consacré sa vie à annoncer l’Évangile et à servir les plus oubliés. Connu comme « l’apôtre des Tziganes », il a fondé la Mission Évangélique Tzigane Vie et Lumière, une œuvre qui a transformé la vie de milliers de personnes à travers l’Europe et bien au-delà. Animé d’un profond amour pour la Parole de Dieu, il a voyagé sans relâche, prêchant, baptisant et formant des pasteurs issus des communautés qu’il servait. Son ministère illustre cette vérité :

« Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création » (Marc 16 :15).

Biographie

Clément Louis Marie Le Cossec est né le 20 février 1921 à Treffagiat dans le Finistère. Il est décédé le 22 juillet 2001 à Le Mans France. Missionnaire évangéliste et pasteur pentecôtiste. Il est le précurseur du réveil évangélique parmi le peuple Roms ( Tziganes,gitans, manouches..) en Europe, en Inde et en Amérique du Nord et du Sud. Il est le fondateur de « la Mission Evangélique Tzigane » (M.E.T) en 1952, Il est originaire d’une famille bretonne catholique et très pauvre. Son père était marin-pêcheur, mutilé de la guerre 1914-1918,puis gardien de phare de « la Jument » près de l’île d’Ouessant. 

 

Il avait 2 soeurs Augustine et Yvette et un frère Louis. Tout petit sa mère lui disait dans sa langue natale le « breton » : « si tu n’est pas sage les « Termagis » (mot breton pour désigné les bohémiens) vont te prendre, par la suite il aura des petits enfants tziganes. Son père muté en Normandie, Clément Le Cossec connait le rejet, le mépris en tant que breton, en plus de la misère et de la maladie. Cette situation lui permettra par la suite de mieux comprendre la souffrance d’un peuple mis à l’écart. Il se convertit à l’âge de 14 ans, au Havre, avec toute sa famille. Dans une réunion évangélique au Théâtre du Havre, son père a été guéri instantanément de son problème cardiaque, de ses rhumatismes et de son eczéma. De là nait sa vocation de s’occuper des pauvres et des rejetés en leur annonçant l’évangile. 

 

Après des études secondaires, une formation commerciale et technique, il suivra une formation biblique par correspondance, avec l’école Biblique Missonary Association en 1939 britanniques à Londres. Il prendra des cours d‘édition à Paris avec l’école ABC jusqu’en 1951.Pendant qu’il passait un concours d’ingénieur des ponts et chaussées, il répondra à l’appel de servir Dieu en 1939. A 25 ans ,en 1946 il est pasteur protestant dans une église à Lille. Plusieurs évènements l’amèneront à s’occuper de familles tsiganes dans le besoin.

Arrivé en Bretagne en 1950, il entreprend la fondation de l’Église Évangélique de Rennes, avec le concours de l’évangéliste anglais Douglas Scott, promoteur du Mouvement de Pentecôte en France. Mais c’est à Brest en 1952, que commence son ministère en faveur des gitans, quand des tziganes convertis, viennent lui dire qu’aucun pasteur ne souhaite les baptiser. Voyant le besoin de ces gens illettrés et sans enseignant, il pratiquera des centaines de baptêmes en mer. Puis il décidera de laisser son église de Rennes entre les mains d’un jeune pasteur, en 1958 pour s’occuper des trois mille tsiganes nouveaux convertis. 

 

Mais, Clément Le Cossec, se retrouve alors sans aucun soutien financier. C’est là qu’il décide de mettre sa revue  » Lumière du monde » crée en 1947 pour la jeunesse, au service des tziganes. Elle deviendra « Vie et Lumière » en 1960 et lui permettra le soutien d’un salaire équivalent au SMIC. Deux mille Tziganes venus de toute l’Europe se sont rendus au cimetière-sud du Mans, aux obsèques de leur « apôtre » décédé d’un cancer à l’âge de 80 ans. Il ne s’est jamais présenté comme un apôtre mais comme un serviteur de Dieu. Il était humble , intègre et plein d’amour pour son prochain et sa famille.

Son ministère

L'église roulante

Elle commença à Rennes en 1958, où il décida de partir à l’aventure avec le peuple tsigane, sur les routes en France d’abord, puis en Belgique, en Hollande en Allemagne, mais aussi en Espagne, au Portugal en Italie. Par la suite il voyagea dans plus de 40 pays au Canada, aux Etats-Unis, au Mexique, en Argentine ou dans les pays de l’Est. Très tôt, dès 1950 comme à Saint-Jacques, près de Rennes, des rassemblements évangéliques, sous forme de conventions sont organisés. Aujourd’hui, ils rassemblent 5000 caravanes, soit l’équivalent de vingt à trente mille tsiganes. Leurs réunions ont lieu dans des batiments loués ou sous d’immenses chapiteaux dressés à l’occasion. Elles sont tout public, au vu des affiches et des nombreux tracts distribués sur leurs lieux de passage. Même les autorités locales (maire, police, préfets) sont invités.

Le réveil spirituel

Le réveil spirituel s’est accompagné dira-t-il, pour ce peuple par de nombreuses guérisons. Il participa aussi étroitement à l’éducation de roms convertis, en leur apprenant à lire et à écrire, puis en leur apportant un enseignement biblique, afin d’établir des pasteurs tsiganes dans ces églises naissantes. Car un « réveil n’est durable que dans la mesure où il y a des cadres spirituels ». Clément Le Cossec veut prendre modèle sur l’apôtre Paul dans la Bible, qui demande à son compagnon Timothée, de confier ce qu’il a entendu par sa bouche « à des hommes capables de l’enseigner aussi à d’autres ».. C’est dans une humble caravane, avec une poignée d’élèves que le « pasteur des gitans » commença les premiers cours bibliques itinérants. Puis, à cause des demandes d’inscriptions toujours plus nombreuses, il sera très vite secondé par un jeune pasteur tzigane: Denis Théom surnommé Payon. Il s’adjoindra aussi Georges Meyer, qui succédera plus tard à Clément Le Cossec à la présidence de La Mission Tzigane Evangélique, en 1973. Confronté à des vocations encore plus nombreuses, il achètera en 1967, une première propriété dans le Loiret près de Gien (le château à Les Choux) pour accueillir les futurs prédicateurs. D’une
trentaine d’étudiants, ils passeront à plus de 200 en 1996.D’autres tsiganes devenus pasteurs viendront grossir l’enseignement de l’école Biblique française: Tarzan Charles et Balo Ferret . D’autres écoles Bibliques naîtront dans plusieurs pays d’Europe et en Inde.

Archives

Dans un temps où les voix se multiplient et où bien des discours s’éloignent de la vérité, ces archives, livres, vidéos, enregistrements audio, nous ramènent à la source : la Parole vivante de Dieu. À travers ses enseignements et témoignages, Clément Le Cossec nous invite à redécouvrir l’Évangile dans sa simplicité et sa puissance, afin que chacun puisse fonder sa foi non sur les traditions humaines, mais sur ce qui est écrit :

« Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice »
(2 Timothée 3 :16).

Vérités bibliques

Série de livrets présentant de manière simple et concise les « vérités bibliques » essentielles quant à la foi chrétienne.

Lumière du monde

Revue dans le but d’éclairer le chemin de la jeunesse chrétienne et les jeunes serviteurs de Dieu par des témoignages et des enseignements bibliques.

éTOILE DU MATIN

1955, revue qui cherche au travers des histoires et des jeux à faire pénétrer dans vos cœurs et votre esprit quelques pensées de la parole de Dieu.

La délivrance

1958, nouvelles sur le réveil tzigane et des délivrances par jésus Christ au travers de témoignages vrais , pour subvenir aux besoins d’achats de tente d’évangélisation qui s’appelleront « la délivrance »

Chemin qui mêne à la vie

Périodique crée en 1959 destiner à soutenir la Mission évangélique des Tziganes de France, avec de nombreux témoignages chrétiens et contient des récits vécus, des conversions, des témoignages, etc.

Vie et lumière

1961

Miracles chez les tziganes

1964

gYPSY WORK MAGAZINE

1972, our magazine is edited to make know to the believers that there is a forgotten missionary field of about 15 millions souls : The Gypsy

Vidéos - audio
média numériques